Le cabinet et ouvert à tous et à toutes. Mon travail en tant qu’ostéopathe consiste à utiliser différents outils et techniques de manipulation afin d’aider le patient à retrouver sont équilibre homéostasique*.
Depuis sa fondation en 1874 l’ostéopathie s’est énormément enrichit. Même si les principes de base restent les mêmes, les techniques manipulatives de traitement se sont largement développées selon différents axes. Les recherches ainsi que les témoignages des patients ont permis de faire évoluer et de diversifier ces différentes techniques.
Classiquement, les techniques ostéopathiques peuvent être divisées en 4 grands chapitres. Toutefois cette séparation est très théorique car j’emploie ces différentes techniques et sait les utiliser à bon escient en fonction des besoins, de ma thérapeutique et de mes patient. Le choix de la technique n’est qu’une histoire de feeling, et d’échange entre le patient et moi-même. Voici une description brève et générale des techniques que utilisées:
- Techniques ostéopathiques fonctionnelles
- Techniques ostéopathiques structurelles
- Techniques ostéopathique crâniennes (appelées aussi techniques crânio-sacrées)
- Techniques ostéopathiques viscérales
Ces techniques regroupent plusieurs outils de travail tel que: les pompages, les tractions manuelles axiales, les techniques musculaires, les techniques myotensives, les techniques par positionnement ou de tension contre-tension « strain and counterstrain », les techniques des fascias, les techniques énergétiques, les techniques émotionnelles….etc
Il existe encore de nombreuses outils que nous ostéopathe associons à nos traitements manipulatifs. Outre l’acupuncture et l’homéopathie, l’ostéopathe emploie la kinésiologie, des techniques réflexes (auriculothérapie, acupressing, dermalgies réflexes,..), la posturologie, etc..
Les techniques fonctionnelles
Douces, ces techniques fonctionnelles nécessitent la participation active du sujet. Elles permettent au thérapeute, avec l’aide du sujet, de mobiliser les tissus (muscles, articulations et respiration volontaire) d’amener le sujet à un état de relâchement suffisant pour permettre la correction spontanée de la lésion ostéopathique. Ces techniques passent par une aggravation passagère, momentanée et volontaire de la lésion ostéopathique de façon à permettre au corps de stimuler ses facultés d’auto-guérison. Elles se font toujours dans le sens de la lésion et demande une grande écoute manuelle.
Il existe parfois quelques réactions secondaires passagères (douleur, courbatures, fatigues et somnolence,..) Ces réactions n’excèdent en général pas deux ou trois jours et cessent spontanément.
Les techniques Structurelles
La technique est dite structurelle parce qu’elle mobilise la structure osseuse, ce sont des techniques appliquées essentiellement sur les articulations, le plus souvent une vertèbre, pour la forcer en sens inverse ou en sens opposé à sa lésion. Elles consistent à corriger un blocage articulaire par une légère impulsion qui va libérer le blocage et envoyer des informations nerveuses correctrices dans tout le corps. Souvent ces techniques s’accompagnent d’un petit bruit à type de craquement.
Ces technique ne forcent jamais les articulations au-delà des limites physiologiques. La force appliquée à bon escient, que l’on appelle un « thrust », sert par sa spécificité et sa rapidité à provoquer un réflexe qui permet à plus ou moins brève échéance, la récupération de la mobilité articulaire et la cessation des phénomènes algiques.
Toutefois, ces techniques structurelles sont souvent désagréables, nécessitent de la part du sujet ainsi manipulé un état de détente, une confiance et une coopération très grande. Les réactions secondaires sont souvent observé, notamment chez les sujets qui n’ont pas l’habitude de se faire manipuler (douleur, courbatures, fatigues et somnolence,..) Ces dernières ne dure pas plus deux à trois jours.
Techniques crâniennes
Les techniques crâniennes sont liées au Mécanisme Respiratoire Primaire (MRP). Le concept de l’unité fonctionnelle crâne/sacrum, est basé sur l’existence des méninges et notamment de la dure-mère qui s’insère sur ces deux structures osseuses, et du mouvement qu’elle entraine entre ces dernières.
De façon classique, il est décrit un mouvement subtil ressenti au niveau de ces deux extrémités du tronc, pouvant être perturbé par des incidences sur le crâne (déséquilibre oculaire, déséquilibre dentaire, déséquilibre due à la naissance chez l’enfant …), le sacrum (chute sur les fesses …) ou tout se qui se situe entre ces deux os (rachis dans son ensemble, viscère…).
Un bon équilibre crânien se résume donc en une liberté total de chaque structure et une harmonisation et synchronisation de ces dernières.
L’Ostéopathe s’efforcera de maintenir et restituer cette équilibre par des manipulations douces lentes et précises, nécessitant une grande sensibilité . Ces techniques cranio-sacrées permettent ainsi d’agir sur les structures ligamentaires et musculaires de la mâchoire ou des yeux, sur les connexions neurologiques en rapport avec le fonctionnement des fosses nasales, pharyngiennes …ou encore sur les tensions crâniennes et déformations présentes chez certains nourrissons.
Techniques viscérales
Cette branche de l’ostéopathie s’intéresse à l’impact de la thérapie manuelle sur nos différents organes. Mais cette technique viscérale n’est pas nouvelle : il y a des milliers d’années déjà, des guérisseurs pratiquaient une médecine ayant un impact sur les viscères.
les viscères se déplacent de manière spécifique sous l’influence de la pression diaphragmatique. L’ostéopathie viscérale considère que les organes peuvent accumuler des tensions, souffrir de restrictions dans leur mouvement et dans leurs interactions avec les nombreux tissus qui les entourent, Ils peuvent se retrouver « coincés », gênés ou irrités.
Il est surprenant de voir que le système digestif est en fait un muscle (on parle de muscle « lisse »), et qu’à ce titre il peut aussi subir des troubles musculaires comme n’importe quel muscle de notre corps !
Les symptômes de troubles fonctionnels d’un organe correspondent à une dynamique anormale de l’organe. En appliquant une technique spécifique, l’ostéopathe permet à l’organe de retrouver sa physiologie naturelle et les troubles liés à la restriction de mobilité sont ainsi corrigés
Plus généralement, l’ostéopathie considère chaque patient dans sa globalité.
Pour imager ce principe, pensez à une goutte d’eau qui tomberait sur une étendue d’eau lisse. En tombant, elle créé des vagues de résonance, qui se diffusent sur toute la surface. Pareil pour notre corps, c’est pour cela que nous devons être attentif aux signaux qu’il nous envoie. Lorsque des tensions touchent un viscère, on peut avoir une douleur par exemple sur la colonne vertébrale. Et inversement ! Un petit blocage vertébral peut provoquer des perturbations sur nos viscères ! Par exemple, une constipation peut tout aussi bien entraîner des douleurs au niveau des lombaires, comme elle peut être la conséquence d’un manque de mobilité de votre colonne vertébrale.
Notre cerveau, sorte de grand patron de notre organisme, influence aussi profondément les viscères. Les stress physiques et psycho-émotionnels sont donc susceptibles de créer des tensions sur les différents organes et structures de notre organisme.